Hauteurs célestes, vitraux colorés…
Quand le soleil éclaire vos restes.
La pierre jaune prend vie et se pare
D’un teint de Quercy mordoré.
Bourgeons et couleurs éclatantes
Au lever du jour, quand le soleil pointe son nez
Eclosent, poussent et retombent,
Au grès du vent de l’été.
Symétries et détails d’ardoises
Pierres taillées qui s’apprivoisent
Au détour d’un moulin, d’un chemin
Ou d’une croix.
Fleurs qui s’éveillent,
Dorment-elles encore ?
L’abbatiale veille,
Sur ses trésors…
Vus de loin, vus de près
Paysages oubliés, trop souvent ignorés…
Suspendons notre marche,
Au creux d’une combe,
Au cœur d’une vallée,
Et laissons la nature nous envoûter.
Vestiges et promesses
D’un passé heureux ?
Et d’un avenir à réinventer.
Qui sait, qui sait, qui sait
Si la brume nous ravit,
Ou nous cache un secret bien enfoui ?
A ras de terre ou de chemin,
Le soleil perce et nous éclaire.
Puissions-nous suivre ce destin,
Aux milles détails éphémères.
A perte de vues et de sillons,
Routes infinies, et gravillons,
Le Grand Ouest nous invite
À suivre ses lignes de fuite.
Pesto, tomates et pâte feuilletée,
Tout le bonheur dans un panier.
Au cœur de la Dordogne
Dans son vallon caché,
Le petit moulin de Monique
Révèle ses secrets.
Lumières magiques et transparences
Moments uniques et éphémères
Détails infimes, précieuses danses
Au grès du vent, qui les libère.
Grand bleu, un temps d’été,
Et le vert des collines.
Si tôt, un temps si frais,
Et la nature s’illumine.